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Rabu, 12 Februari 2020

Fin de partie

Category: Livres,Loisirs créatifs, décoration et passions,Jeux

Fin de partie Details

Frank Brady a rencontré Bobby Fischer quand le jeune prodige n'avait que dix ans, en 1953. Venu couvrir le championnat d'échecs de Brooklyn, il ignorait qu'il allait rencontrer le plus grand joueur d'échecs de tous les temps, l'homme qui allait révolutionner ce jeu et transformer les champions en rock stars médiatisées. Doté de 181 points de QI, Fischer avait déjà lu, à l'âge de 13 ans, plusieurs centaines de livres d'échecs dans plus de six langues. Son odyssée allait l'emmener des bas-fonds miséreux de Brooklyn aux couvertures de Life et Time Magazine. Son plus haut fait d'armes est d'avoir battu les soviétiques aux championnats du monde de 1972, lors d'un match télévisé contre Spasky, match qui devait rester une des manifestations les plus médiatisées de l'affrontement de l'Ouest et de l'Est pendant la Guerre Froide. Après ce sommet, la folie de Fischer qui, canalisée, lui assurait de dominer sa discipline, se retourna contre lui, l'entraînant dans une chute sans fin et spectaculaire, dans laquelle pourtant de nombreux admirateurs lui conservèrent leur amitié : car Fischer était et restera, non seulement une figure à part du monde des échecs, mais aussi l'incarnation d une folie proprement américaine.Cette biographie, remarquablement écrite, particulièrement précise et riche de mille détails fascinants suit l'ascension et la chute de Fischer, héros pour les uns, monstre pour les autres mais énigme pour tous... jusqu'à la publication de ce livre.

Reviews

J'ai pratiquement terminé ce livre, je le ferai, ce qui compte c'est le phénomène Fischer. Battre des grands maîtres soviétiques de façon si magistrale, c'est hors de toute carrière dans le monde de ce jeu, enfin battre Spassky et devenir champion du monde en 1972 également. Tout est à la démesure de ce prodige, penser qu'il avait étudié plus de 300 parties de Spassky et mémorisé tous les coups que ce dernier avait joué soit dans les 14000 coups...bref totalement hors du commun, un sérieux bémol, Fischer n'était sain ni mentalement ni socialement...et c'est peu dire.

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